8/06/2006

Qui collabore à Irreverent ?

Il s'appelle Jean-Louis Costes. Il est tout l'inverse des lieux parisiens du même nom, authentique, rageur, trash. Il écume depuis des décennies la scène underground française avec ses spectacles, il chante, hurle, insulte, se torture, saigne, défèque au besoin, c'est une voix unique, essentielle, flippante devenue un personnage culte.
L'année dernière, il est entré dans la littérature par une porte dérobée, son roman "Grand père" a été publié aux éditions Fayard. C'est une épopée sublime d'un homme et de sa violence, passant des plaines emplies de cosaques et de loups au début du siècle, à la guerre absurde et ses mercenaires en Afrique du Nord, à la France frileuse et ses femmes, à la jungle des échappés de Cayenne pour finir dans un HLM devant un écran de télé. Costes a accepté d'écrire une nouvelle pour Irreverent inspirée par l'empire, elle est baptisée "Costes & Cul".


Pierre Mérot est un homme qui écrit sur les hommes, plus précisément sur ceux qui meurent "d'un excès de manque d'amour" ou ceux qui ont bu "la moitié de la tristesse du monde et qui ont encore soif". Son roman "Mammifères", prix de Flore 2003, lui a apporté la reconnaissance littéraire. Avant, il y eut les étonnants "Petit camp" et "
Crucifiction", bréviaires cruels et érotiques. Depuis, "L'irréaliste" a encore élevé le taux d'oxygène dans l'air que nous fait respirer ce professeur de lettres parisien noctambule. Mérot nous a fait l'amitié de livrer dans "Irreverent" des extraits d'un roman en cours d'écriture où il est question d'un empereur qui ne vous est pas méconnu.


Julien Grataloup outre le fait qu'il porte un loup dans son nom et qu'il se gratte, est diplômé de l'école Estienne, vit et travaille entre Nantes et Paris. A partir de recherches iconographiques, il met en scène ses propres détournements d'images. Il décode, découpe, colle, colorise. Il travaille essentiellement pour la presse : Libération, Le Monde, Les Inrockuptibles, Courrier International, Télérama, Stratégies, Lire, Enjeux les Echos, Nouvel Observateur.... Et pour la presse internationale : Wall Street Journal, Financial Times... Voici son site internet sur lequel de nombreuses illustrations sont visibles.


Vincent Giavelli a réalisé pour Irreverent une page illustrée sur un cerveau s'interrogeant sur son empire, la raison. En agence et en free-lance, il crée des livres-objets pour la Grande épicerie de Paris, STDupont et beaucoup d'autres, des logos pour des boutiques à Paris ou à Shangaï, des affiches pour des événements culturels. Très souvent rue de Crimée, quelque fois en camionnette entre Paris et Bombay, il aime le papier millimétré, les clowns, les vespas et les routes qui n'en finissent pas.


Olivier Thébaut a réalisé la photo de couverture d'Irreverent. Né en France en 1972, il débute dans la photographie en 1995 alors qu’il est étudiant en sociologie. Preuve que les études mènent à tout. Il crée ensuite le collectif Tangophoto en 1996 avec Thierry Kleiner qui rassemble différents reporters dans le monde. Depuis 1997, il travaille sur le Proche Orient en marge de l’actualité et a commencé en 2003 une recherche sur la mémoire collective en Europe. Il est aujourd'hui soutenu par Leica Camera et Fuji. A ce jour, il a publié deux livres, "État de siège", chez Actes Sud avec des textes de Mahmoud Darwich en 2004 et "Les Palestiniens, la photographie d’une terre et de son peuple de 1839 à nos jours" chez Hazan la même année.


Meyer a sans doute un prénom, nul ne le connaît. Ce photographe est membre du collectif Tendance Floue. Ses sujets sont avant tout des rencontres. Avec « Putain de maïeutique camarguaise » exposé aux Rencontres photographiques d'Arles en 2005, il s’est engouffré dans la culture tauromachique de la course et en a tiré le portrait d’une terre et d’une tradition. Depuis quinze ans, un de ses sujets favoris s'appelle «La Brigada», une histoire en perpétuelle construction montrant des images noires et tendres sur l’amitié entre hommes.


Thierry Théolier, dit ThTh, TH ou autres est né selon nos informations en 1968, un signe. Voici un extrait du texte "Comment être moderne" du romancier Gérard Guégan publié dans le quotidien Sud-Ouest à son sujet. De quoi mettre en perspective ses activités d'incrusteur de soirée et de blogueur fou qu'on connait à Paris : "soudainement entré en littérature. La grande. Celle qui reçoit son nom de baptême après son adoption par les dictionnaires. Théolier a rejoint les pirates de haute mer, de Jacques Vaché à Grégory Corso. Comme eux il a déréglé le réel par le faux-emblant. Avec "CREVARD [baise-sollers]", il prend à revers toute sa génération. Il sera celui qui a regardé par-delà l'écran. Lisez-le sans perdre votre temps à fantasmer sur le prochain Goncourt".




2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Germinal Pinalie est devenu sophiste professionnel après des études de philosophie à la Sorbonne. Il a été secrétaire de rédaction au lancement de la revue Multitudes, participe à samizdat et réalise des livres pour les éditions samizdat). Il vit à Paris et travaille pour la communication d'une grande entreprise.

12:04 PM  
Anonymous Anonyme said...

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